D.........comme départ ?

Publié le par Geneviève Tarratre

D comme Dimanche, Dernier jour à Djibouti, Départ ???

 

Dimanche c’est sûr ! et pour l’heure (10H30) les autres D sont en point d’interrogation.

 

Sur le gaz un petit curry bœuf/coco mijote en embaumant le bateau…

Quelques gouttes de pluie cette nuit et des nuages ce matin : Le ciel veut-il enfin bénir et arroser notre départ ?

Nous attendons le retour à bord de Jean-Jacques avec un démarreur valide.

Tribord tourne depuis une heure  et les batteries se chargent correctement.

L’eau douce est remise à niveau, le plein de glaçons est fait, et nous aimerions beaucoup déguster notre curry en mer .

Je suis impatiente de rajouter la ligne qui indiquera l’heure du départ …

 

12H45

Jean-Jacques apparaît enfin , sans Démarreur mais avec  un peu de Désespoir…

Je vous avais dit que c’était la journée des D, j’avais oublié Demain !

Je contacte Doménico  (encore un D)  par téléphone car J.J. n’avait pu le joindre, et il dit que nous aurons le démarreur dans l’après-midi, donc pas avant 17H, j’imagine …

Conclusion DEPART DEMAIN.

 

Quoi qu’il en soit, je ne mets plus les pieds au cyber-café avant la prochaine escale. Demain cela fera notre deuxième semaine ici , il n’est pas question d’en entamer une troisième !

 

17H30
J.J. et Randa partent téléphoner pour savoir où en sont les 2 D ( Domenico et le Démarreur ) Ils ont emportés les numéros de téléphone de tous les garages au cas où.

 

18H10

Ils reviennent munis du précieux démarreur et nous surprennent ….à boire un thé ; donc  goûter général avec pain perdu. ( on a besoin de réconfort après cette journée Démoralisante )

 

18H40 :

Remise en place du Démarreur

 

19H30 :  ça tourne !!!

 

Ce qui est dit est dit pour cloturer la série des D :

DEPART DEMAIN DES 8H

 

 

 

 

lundi 18 février 2008

 

7H : Petit déjeuner un peu hâtif !

 

7H45 :

-         Les derniers bidons d’eau douce sont remplis.

-         L’annexe est remontée

-         La vaisselle est faite et rangée – les autres jours nous la laissions tranquillement sécher dehors. Là il faut tout ranger pour éviter les chutes.

 

Le ciel est très gris ce matin et le vent plus fort que d’habitude. L’éolienne siffle comme un chat en colère .

Les hommes  resserrent les dernières manilles et divers autres bidules.

Nous n’attendons plus que la glace pour mettre les moteurs en route et lever l’ancre.

 

8H20 :  On part enfin sous les au-revoir de tous ceux qui sont sur le port et qui saluent Jean-Jacques et Randa.

 

9H40 : Vent incertain autour de 8 à 12 Nœuds. Toutes voiles dehors on file vers Tadjoura à 6 Nds en moyenne, donc plus vite qu’au moteur.

Il faut maintenant que nos estomacs s’habituent au mouvement de la mer et du bateau.

Djibouti ville s’éloigne …à notre vitesse

 

10 H : Des pointes de vitesse à 7Nds. Les nouvelles voiles sont vraiment fantastiques. Avec les anciennes nous faisions environ 1/3 de la vitesse du vent , avec celles-ci nous arrivons à un peu plus de la moitié, ce qui représente un gain considérable. Encore mille merci et un grand bravo à Pascal et à Delta-Voiles.

 

11H10 : Une mouette fatiguée ou paresseuse vient se poser à 50 cm de moi sur le bateau. Gênée par le vent elle va s’envoler pour se poser dans l’annexe.

 

12 H : Nous serons amarrés dans quelques minutes au quai de Tadjoura ….la mouette est toujours là.

On accoste le long d’un petit quai où une foule d’enfants nous attendent. Ils nous ont vu venir de loin.

Nous aurons donc un chouf et 2 guides ( 1 pour les hommes 1 pour les femmes).

Nous partons vers l’autre bout du village  déjeuner dans un joli restaurant en bord de mer, dans lequel J.Jacques et Randa ont déjà eu le plaisir de manger. Nous y faisons une excellent repas ( filet de bœuf et frites, puisqu’il n’y aura pas de frites pendant plusieurs semaines) . Nous avons là aussi des moineaux de compagnie qui viennent picorer le pain au ras de nos assiettes. Il y a aussi de ravissants petits oiseaux jaunes trop vifs pour être pris en photo.

Il fait très chaud avec un soleil qui tape dur !

Ce matin j’ai barré une bonne heure et j’ai pris un gentil coup de soleil que j’ai peaufiné sur la route du restaurant : une couche à l’aller , une seconde au retour et à l’arrivée…. une couche de biafine.

 

16H : Retour à bord et en route direction Obock où nous passerons la nuit.

Juste avant d’embarquer nous avons assisté à l’arrivée du kat . On avait traversé un village calme et même un peu léthargique et à mesure que l’on approche du port une grande animation se crée. Petite foule sur la jetée avec beaucoup de femmes. La vedette arrive et la foire d’empoigne commence mais elle est assez brève. Chacune des dealeuses attrape son sac au vol et se dirige vers son point de vente .

On verra ce que donne le film, mais je n’ai pas pu m’approcher comme j’aurai voulu de peur de plonger à l’eau ( pour moi ce n’est pas grave, mais l’appareil photo n’est pas étanche ).

 

Tadjoura – la ville blanche – très jolie sur sa partie littorale, offre un curieux mélange de maisons assez coquettes et de cases vraiment très pauvres, et beaucoup de constructions en cours. Il y a cependant moins de misère  et de pauvreté qu’à Djibouti…donc moins de mendicité. Il faut dire qu’ici il y a de l’eau et des cultures  …et partout des chèvres, des dromadaires et des zébus.

 

La suite demain …

 

 

Mardi 19 février 2008

 

10H

Nous naviguons depuis ½ Heure vers Obock. Nous avons passé la nuit sur un mouillage dans la baie d’Huan car hier dans l’après-midi, le moteur tribord nous a lachement abandonné. On pensait d’abord à un problème d’arrivée de G.O. mais il s’avère que c’est l’électro-aimant qui est H.S. et comme le peu de vent qu’il y avait nous arrivait dans le nez, on a décidé de trouver un mouillage tranquille pour la nuit, car la troupe était fatiguée de cette première journée de navigation.

La côte face à nous est assez désertique et montagneuse , avec  une forêt de je ne sais quoi  ( on dirait des flamboyants ). Nous apercevons 2 dromadaires dans la colline et un homme sur la plage .

L’eau est limpide , avec quelques petites patates de corail et des poissons multicolores. Alors sitôt que nous avons fini d’astiquer Alcazar à l’eau de mer, j’attrape mon masque et mon tuba et plouf  dans 1m50 d’une eau qui doit bien être à 28° = le bonheur ! Il y a des platax, des demoiselles et plein d’autres poissons dont j’ignore le nom, mais tous plus beaux les uns que les autres…

Je profite aussi de ma plongée pour voir comment est positionnée l’ancre ? Réponse elle a disparu dans le grand bleu.
En effet nous sommes sur un espèce de plateau avec de très petites profondeurs et en moins de 10 mètres ça plonge d’un seul coup à 70 m et plus ( selon le sondeur ) qui ne sait pas compter plus. Les sommets sur terre montrent bien que nous sommes dans une zone volcanique.

 

Aujourd’hui je me suis équipée anti-soleil ( visage crémé, épaules protégées) je vais essayer de mettre les jambes en harmonie avec le reste sans brûler plus la peau qui est déjà bien rouge … Je pense ne pas avoir besoin de fond de teint d’ici quelques temps .

 

Au niveau des incidents il faut aussi réparer le pilote automatique  et /ou son branchement. 

Il y a eu tant et tant de doigts dans les câblages électriques que c’est vraiment le B….l !

Christian s’arrache les cheveux !

Pour le moment J.J. est à la barre ce qui est la meilleure place pour lui faire oublier son mal de mer .

Christian essaie de bidouiller l’électro-aimant ..

 

12H15

Un joli troupeau de dauphins vient cabrioler autour du bateau pendant au moins 20 mn . C’est un bien joli spectacle , mais ces bestioles sont comme les oiseaux jaunes d’hier : trop vifs pour les photos et nous sommes si fascinés que nous ne pensons même pas à filmer , mais on vous promet un film pour leur prochaine visite …

Et J.J. nous installe un taud afin que nous ne grillions pas en barrant.

 

 

14H30

Nous bullons Chris et moi sur les coussins du carré, J.J. dans sa couchette et Randa est à la barre depuis 10mn environ quand le moteur se met à crier au secours.

On se précipité, on regarde de quoi il se plaint , pensant qu’il manque peut-être d’huile , comme il a beaucoup tourné … et on a la surprise de trouver la cale moteur bâbord ( souvenez-vous y a plus que lui qui fonctionne) pleine d’eau !  Vraisemblablement une durite . On branche une pompe qui vide à la fois la cale et … la batterie. Quand on veut remettre en route pour identifier la fuite : macache !

Mac Gyver ne se démonte pas : il démonte l’électro-aimant de bâbord, le remonte à tribord et vroum vroum c’est reparti !!

Comme il tourne mieux que son jumeaux on gagne un nœud de vitesse !

Enfin avant  de partir on s’accorde 5 mn pour un petit bain rafraîchissant, car un séjour dans la cale moteur vaut un sauna !

 

17H : un petit miracle : le pilote automatique consent à fonctionner. Depuis hier matin impossible de le mettre en route. Mais après tous les bidouillages et révisions … il fait son boulot .

Sans lui , je nous voyais mal barrer 24H sur 24  et donc mal barrés !!!

 

19H15 : Entrée dans l’avant port d’Obock .

Comme il fait trop nuit pour aller plus loin on s’amarre sur la première tonne venue , elle est pleine de mouettes qui la prennent pour leur poulailler et nous en avons l’odeur . On met assez long de bout pour éloigner le poulailler…

 

Demain matin on s’avancera plus dans le port pour aller faire un tour dans le patelin voir si un garagiste n’aurait pas notre fameux électro-aimant , on va quand même plus vite avec 2 moteurs.

 

 

Mercredi 20

 

A 10H nous quittons sans être allés à terre car des pêcheurs nous disent qu’on ne trouve RIEN à Obock. Ils proposent de nous amener de l’eau douce , mais nous en avons suffisament.

Donc nous remontons vers le nord en attendant de pouvoir changer de cap pour bénéficier d’un vent plus favorable. Là il nous freine car on l’a en plein dans le nez .

Le taud est royalement installé nous sommes comme des pachas.

 

11H30  On double Ras Bir sous un ciel nuageux.

11H45  On hisse les voiles, ce qui nous permet de filer 5 Nd au lieu de 3 à peine.

13H : le vent est à 12 ND et il a l’air de monter … on va rattraper notre retard.

 

En fin de journée on devrait atteindre le détroit de Bab el Mandeb et demain nous devrions voir le jour  se lever sur les côtes d’Erythrée.

 

13H30 Le vent est passé à 15Nd, nous à 6 avec léger changement de cap.

 

15H25  Mise à l’eau du rapala

15H30 Dîner du soir assuré par un joli petit thon banane de 2 kg environ.

 

16 H  On a le vent vraiment trop dans le nez ce qui nous oblige à des bords carrés …. Ingérable = moteur … Tribord est bruyant et puant. Pour le bruit on y peut rien, pour l’odeur on peut car il y a une légère fuite de G.O. que Christian répare vers 20H perdant ainsi sa lampe frontale ….à fond de cale.

 

Cette première nuit en mer inquiète un peu JJ et Randa d’autant que la mer est fort agitée dans le détroit. On avance quand même .

 

Jeudi 21

5H30  Nous sommes à quelques encablures de la frontière d’Erythrée, la mer est plus calme . P.A. garde son cap depuis minuit sans broncher, alors qu’avant il criait au secours toutes les 5 minutes tellement la houle, le courant et le vent étaient forts.

Il y a là une petite île : Doumeïra , couverte de sable et qui crée un abri , nous mouillons entre la rive et l’île afin de prendre un moment de repos : un mini petit déj et tout le monde au dodo.

 

13H30 : Nous nous apprêtons à lever l’ancre après quelques petits bricolages sur le bateau et un déjeuner que tout le monde a mangé de bon appétit (J.J. n’avait avalé que des pommes depuis hier matin ) .

Grosses difficultés pour remonter l’ancre… elle est accrochée à un morceaux de rocher …

Pendant que les hommes bataillent avec l’ancre, des dauphins nous donnent un petit ballet mais ne s’approchent car ils sont à la poursuite de leur casse-croute.

14H : On est parti… l’itinéraire retour se dessine par le chemin des écoliers et nous en profitons pour découvrir une infinie variété de paysages … dont vous profiterez bientôt .

 

Vendredi 22 février

 

6H30 Le jour se lève alors que nous laissons à bâbord Jabal Zugar Island ( Yemen ). Nous avons traversé la mer rouge en suivant le rail des cargos. Le P.A. a bien tenu tout l’après midi mais le soir venu il n’a plus voulu travailler et Chris a barré presque toute la nuit avec un vent arrière chiant et des empannages à tout va. Tant d’empannages que nous cassons une latte.

Avec un ris dans la grand-voile et un petit quart du foc nous filons à plus de 6 Nds. On a bien marché , mais on s’est fait copieusement arrosé et les cabines sont trempées. Si on veut dormir au sec il ne reste que le carré. On file sur Al Hudaïdah au Yemen ( prononcer Alou-day-da)

12H Vent jusqu’à 20Nd depuis hier 16H. Vitesse moyenne à 7Nd

12H30 : 21 Nds de vent = 8 Nds de vitesse avec 7/8 du foc et toujours 1 ris .

14H30 : Sandwiches à bord car ça bouge trop pour cuisiner.

14H50 : Virement de bord pour aller vers Al Hudaïdah port de pêche (Inch-Allah)… mais au moins une nuit tranquille en perspective.

Dés l’arrivée nous pourrons faire sécher nos affaires mouillées et salées..

 

 

17H30 : Bienvenue au Yemen où nous faisons une arrivée remarquable et remarquée 

 

Nous sommes face au port de pêche de Al Hudaydah à  moins d’1/2 mile. Je réveille tout le monde. La ville paraît très grande et très moderne. Moteur . On enroule le foc et on affale la G.Voile et là : problème = le moteur tourne bien mais ne pousse plus du tout le bateau. Avons-nous perdu l’hélice ? Est-elle bloquée ?? On ne peut le savoir et la rive est trop proche et sans abri pour se mettre à l’ancre. On remet le foc et on s’éloigne pour repérer l’entrée du port. 

Une barque s’approche de nous … ce sont les gardes côtes.

Nous leur expliquons notre problème ( heureusement que Randa est là comme interprète ) et après quelques coups de téléphone une 2ème barque arrive avec la police maritime. Ils montent à bord. Un très jeune et très sympathique nous sourit et comme il parle anglais , je lui redis quel est notre problème et sa réponse est merveilleuse : maintenant que nous sommes là nous n’avons plus de problème . Qu’Allah l’entende !

Les 2 barques nous prennent en remorque, ce qui n’est pas facile car la houle est très forte ! L’un de nos sauveteurs tombe à l’eau et manque être écrasé entre les 2 bateaux, mais tout s’arrange !

Le gentil Mohammed est avec nous sur Alcazar pour examiner nos passeports.

Nous allons doucement vers l’entrée du port. La plus petite des 2 barques nous guide très adroitement . Les gardes-cotes et policiers qui sont à bord nous assurent que nous trouverons tout ce avons besoin en ville , y compris un mécanicien si nécessaire.

On arrive dans le port en talonnant à l’entrée car la marée est au plus bas. Dégagement habile de notre guide puis accostage un peu rock’n’roll avec accrochage de l’éolienne dans un boutre. Rien de cassé sauf le support de l’éolienne … ouf !

Le quai est noir de monde… qui nous regarde comme des martiens ce que nous sommes sans doute un peu à leurs yeux, au moins ceux des pêcheurs …

L’un des gardes-côtes – Hicham – part en ville avec Randa et Christian faire les papiers et acheter l’electro-aimant afin de pouvoir faire fonctionner le 2ème moteur.

Pendant ce temps je fais la vaisselle sous des centaines de regards curieux, mais amicaux.

Quelques uns de nos sauveteurs viennent voir ce dont nous avons besoin et l’un deux part nous chercher des ampoules électriques…. Il nous en ramène 4 dont une éco pour 5 dollars… super !

Hicham, Randa et Christian reviennent avec des laisser-passer et le fameux électro-aimant déniché en quelques instants et pour 40 USD ( la même pièce nous avait coûté 150 € à la Réunion ) vive le Yemen.

Nous remercions nos hôtes de leur aide et leur bon accueil et nous dînons tranquillement, puis dodo tranquille car nous bénéficions d’un service de garde policière . Nous sommes traités comme des ministres en visite ! C’est inattendu et bien agréable .

 

Samedi :

 

Nous allons prendre notre petit déjeuner quand Hicham vient nous inviter à un petit déjeûner de poissons dans un restaurant voisin. 
Bien que ce soit tout prés il nous y conduit en voiture. 
Et là c'est extraordinaire : tout d'abord grand sourire d'accueil du patron, puis on s'installe à une table recouverte de journaux, sur laquelle arrivent aussitôt : des bouteilles d'eau , des verres, des petites coupes de sauces diverses et trés bonnes , des grandes galettes (on dirait de la pate à pizza ) toutes chaudes et jetées sur la table , puis des poissons grillés : 2 énormes mérous et un plus petit de variété inconnue, et tout ça se mange avec les doigts. 
Heureusement il y a aussi un gros paquet de serviettes en papier .
Tout est délicieux !
Le chef d'Hicham nous rejoint et nous apprenons qu'Hicham est délégué à notre garde et il va se révèler un véritable ange gardien toute la journée.
Aprés ce petit déjeuner aussi excellent qu'inattendu on ramène les messieurs au bateau et Randa et moi partons en ville. D'abord passage à laverie pour laver et sécher nos affaires pleines de sel, puis  à la banque pour se munir de Ryals. Et petit tour dans les magasins, on y trouve des merveilles à des prix stupéfiants ... enfin pour nous !  De trés jolies chaussures à 7€, des tissus fabuleux, et la liste serait trop longue. 
Toutes les 1/2H , le chef d'Hicham l'appelle au téléphone pour savoir si tout va bien , si nous sommes satisfaites, si rien ne nous manque... et dans tous les magasins où nous passont Hicham discute les prix pour nous et mets spontanément la main à la poche pour faire l'appoint, ce qui nous surprend beaucoup, nous gêne encore plus . Nous proposons d'offrir un cadeau à son épouse : Non ! elle serait jalouse , à son enfant : même réponse! à lui ? pas question ! 
Une seule chose compte : notre satisfaction ! 
L'heure du déjeuner arrive , on revient chercher ces messieurs et notre guide nous emmène dans un autre restaurant que celui du matin ou nous dégustons des salades ainsi que du poulet et du poisson frit avec encore des sauces excellentes ainsi que du riz aux épices trés parfumé.
L'aprés midi se passe en courses diverses et visite de la ville. Christian fait l'acquisition d'un poignard local avec la ceinture qui va avec ( il en rêvait depuis prés de 10 ans car il en avait vu à Oman ) vous aurez bientôt les photos qui vaudront mieux qu'une longue description. Et J.J. s'habille en Yéménite la jupe et la coiffure , ce qui lui va trés bien ( là aussi les photos s'imposent ) .
Naturellement le soir nous sommes invités à diner et on réussit enfin à ce qu'il nous laisse payer le restaurant .
Jamais nous n'imaginions qu'une panne nous amènerait à rencontrer une population aussi accueillante. 
Hicham nous dit que son attitude est normale , que cela fait partie de l'hospitalité naturelle au Yemen, et encore en ville ce n'est rien , à la campagne c'est encore mieux ???
Je pense que nous nous faisions une fausse idée du Yemen , pour dire vrai nous n'avions jamais envisagé d'y venir en vacances, sauf peut-être aprés avoir lu la brochure dans l'avion, mais sans trop de conviction. Là nous sommes conquis !
Au fait l'hélice ne tournait plus car un bout était coincé dedans . Mais il a du faire plus de dégats que prévu car elle ne propulse toujours pas le bateau. De plongée en démontage Chris devrait finir par en venir à bout.
A l'heure où je tape ( dimanche 13H ) J.J. et Randa sont à la recherche d'hélices tripales pour une meilleure propulsion...
Et tout à l'heure si tout va bien en route pour la montagne.

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